À l’heure actuelle, de nombreux pays adoptent de véritables stratégies nationales ou régionales de développement d’une économie biosourcée en raison du potentiel de ce secteur. Souvent, ces stratégies n’analysent pas de manière holistique la capacité qu’aurait la chimie biosourcée à remplacer la chimie pétrosourcée.
Dans un dossier d’analyse[1] Jonathan Guévorts, ancien chef de projet chez ValBiom, lève le voile sur les enjeux et contraintes liés à la biomasse comme alternative aux ressources fossiles.
A travers son analyse approfondie, Jonathan apporte une vue d’ensemble sur cette problématique. Notamment, il identifie les contraintes (techniques, économiques et d’exploitation des ressources) liées à une transition du fossile vers la biomasse comme approvisionnement de l’industrie de la chimie.
In fine, il tente de répondre à une question centrale : la chimie de demain sera-t-elle 100 % biosourcée ?
- Vers l'Analyse ValBiom.
- A lire également : Interview de Philippe Mengal : D’une économie pétrosourcée à une économie biobasée une transition réaliste en Wallonie ? – ValBioMag, 27.04.2018
Rendez-vous ce 16 mai, à Namur
Cette question sera notamment débattue lors de l’Assemblée Générale de ValBiom qui se tiendra le 16 mai prochain, à Namur.
Au programme : 3 exposés sur l’avenir de la biomasse, tenus par Jonathan Guévorts, Fabian Scuvie (essenscia) et Philippe Mengal (BBI JU).
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[1] Ce dossier d’analyse se veut généraliste et pédagogique. Il vise toute personne qui s’intéresse à la valorisation de la biomasse et à la chimie biosourcée, qu’il soit étudiant, industriel, scientifique ou spécialiste.
Il s’agit d’un exercice prospectif. Son objectif principal est - tout simplement - d’ouvrir le débat et d’identifier de nouvelles pistes de réflexion.
Notons également que cette publication découle d’un travail de synthèse plus consistant, réalisé en mars 2017 dans le cadre de la convention cadre de ValBiom, BioMaSER, financée par la Wallonie.