L’association EERA (European Energy Research Alliance) publie son nouveau programme de recherche et d'innovation[1]. Il s’agit d’un document stratégique qui fournit – entre autres - des orientations politiques en matière de décarbonisation du secteur de l'énergie grâce à des solutions biobasées et aux bioénergies.
EERA (European Energy Research Alliance) est une association à but non lucratif qui – depuis 2011 - stimule la mise au point de technologies énergétiques sobres en carbone, plus efficaces et moins coûteuses. Elle regroupe les principales organisations européennes de recherche actives dans les secteurs des bioénergies et de la bioéconomie.
EERA fait en sorte, via ses programmes, que les milliards d’euros investis chaque année dans les technologies à faible émission de carbone soient consacrés aux meilleures solutions possibles.
A propos du programme SRIA
L’objectif général est d’accélérer la mise en œuvre des priorités et des actions du plan SET (plan stratégique pour les technologies énergétiques en Europe).
Concrètement, le programme définit les priorités et les perspectives jusqu'en 2030 et au-delà pour aligner les efforts nationaux de recherche, de développement et d’innovation.
« La biochaleur, la bioélectricité et les biocarburants sont en mesure d’apporter des avantages considérables en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d’accroissement de la sécurité énergétique et de création de nouvelles opportunités de croissance économique durable, » souligne l’EERA.
Le SRIA vise notamment à :
- Harmoniser les priorités et les activités de recherche des organisations participant au programme commun afin de créer une base technico-scientifique pour la poursuite du développement des bioénergies en Europe.
- Encourager la coopération internationale.
- Accélérer la mise en place d’une bioéconomie circulaire en Europe.
Figure : Structure du « Joint Programme on Bioenergy », subdivisé en 5 sous-programmes prioritaires
[1] Strategic Research and Innovation Agenda, appelé « SRIA ».