Vous êtes équipé d’un poêle à bois ou à pellets ? Avec l’arrivée de la période de chauffe et les premières flambées, il est temps de penser à faire ramoner votre cheminée.
Le ramonage, un travail de pro
Pour prendre soin de votre cheminée ou de votre buse, pas d’amateurisme. Faites appel à un professionnel, qui vous fournira une preuve de son passage (facture, attestation ou certificat de ramonage). Cette preuve de ramonage annuel peut même vous être demandée par votre assureur en cas de sinistre. Le ramoneur professionnel est également équipé pour enlever et évacuer dans les règles les déchets toxiques et dangereux que constituent les suies et goudrons et qui se sont accumulés dans le conduit de cheminée.
Le ramonage, la sécurité d’abord !
Quand votre chauffage au bois fonctionne, certains produits de la combustion, comme les suies et les goudrons, s’accumulent progressivement sur la paroi interne du conduit d’évacuation. Le ramonage vise à nettoyer le conduit de ces dépôts. Mais que risque-t-il de se passer si l’on ne ramone pas ? Dans ce cas, ces suies et goudrons vont s’accumuler, diminuer le tirage (et donc le bon fonctionnement) de votre installation et peuvent finir par obstruer le conduit et mener au refoulement des gaz toxiques dans votre habitation ! Autre risque : si ces dépôts venaient à entrer en combustion, c’est le départ d’un feu de cheminée ! Selon les assureurs, ces feux de cheminée sont à l’origine d’un tiers des incendies d’habitation. N’oublions pas les éventuelles tiges, feuilles, insectes ou nids d’oiseaux qui peuvent également obstruer le conduit et qui seront aussi enlevés lors du ramonage.
Combien ça coûte ?
Selon les spécificités de votre installation de chauffage au bois, un ramonage professionnel coûte environ entre 100 et 130 €. Bien entendu, ce prix est indicatif car il dépend de la configuration de votre appareil, de l'accès à votre cheminée, etc. A savoir qu'un prix bien en-dessous ou au-dessus de cette fourchette indicative peut être considéré comme suspect.
Si vous utilisez fréquemment votre chauffage au bois, il peut être utile de prévoir alors deux ramonages par an. Dans le cas d’un poêle à pellets, il faut prévoir également l’entretien de celui-ci, en plus du ramonage du conduit de cheminée ou de la buse. Le but de cet entretien est d’assurer un nettoyage en profondeur des éléments du poêle (ventilateur, échangeur de chaleur, etc.) et de vérifier le bon fonctionnement des différents éléments mécaniques et électroniques du poêle (bougie d’allumage, vis d’alimentation, ventilateur, etc.) afin de prévenir les pannes. Cet entretien est également très souvent obligatoire afin de faire intervenir, si nécessaire, la garantie du constructeur de votre poêle à pellets. Les professionnels proposent généralement un package incluant ramonage et entretien.
Quand faire ramoner ?
Dans l’idéal, votre conduit d’évacuation de fumée doit être propre avant de recommencer à utiliser votre poêle. Les professionnels accordent parfois des réductions quand l’entretien et/ou le ramonage se font dans les mois creux (printemps et été). Un cas d’usage intensif de votre appareil et donc de sa cheminée, il sera peut-être nécessaire de réaliser un ramonage supplémentaire en cours de période de chauffe.
Adopter les bonnes pratiques grâce à la campagne « La maitrise du feu » !
Par plus d’une vingtaine de conseils humoristiques, cette campagne de sensibilisation tente de montrer que, pour être économique, sain et écologique, le chauffage au bois doit être mis en œuvre dans de bonnes conditions.
Cela passe par le choix du matériel, la sélection de son bois, l’alimentation du foyer et – évidemment - l’entretien de sa cheminée ! Ces conditions sont indispensables pour vous garantir une efficacité de combustion de votre appareil de chauffe et une réduction des émissions de particules fines et autres polluants atmosphériques liés à l’utilisation d’un chauffage au bois bûche.
Plus d’infos ?
- www.lamaitrisedufeu.be
- Campagne pilotée par ValBiom et financée par l’AwAC, en partenariat avec la Wallonie (SPW Energie et SPW Environnement) et avec le soutien du Ministre wallon de l’Energie et du Climat.